La navette des infos presse IHF de septembre 2015
La navette des infos presse lues pour IHF
S39 – 2015
Toutefois sans caution d’IHF
Le CHU de TOULOUSE «fier» de son nouveau campus de la santé
Gérald Camier, publié le 17/09/2015 la dépêche du midi
Le Pôle régional d’enseignement et de formation aux métiers de la santé a été inauguré, hier, en grande pompe dans l’éco quartier La Cartoucherie à Toulouse.
Souvent classé parmi les meilleurs centres hospitaliers universitaires de France, le CHU de Toulouse a inauguré, hier, son Pôle régional d’enseignement de formation aux métiers de la santé (PREFMS). Ouvert au cœur de l’éco quartier toulousain, la Cartoucherie, ce campus de 12 000 m2 bénéficie d’une capacité d’accueil de 2000 étudiants (actuellement 1 643 étudiants en cette rentrée 2015) et regroupe onze écoles et 150 enseignants-formateurs : infirmiers, aides-soignants, infirmiers de bloc opératoire, spécialité anesthésie, électro cardiologie médicale, masseurs kinésithérapeutes, services sociaux, sages-femmes, pédicurie et ergothérapie, toutes les disciplines sont représentées. Le CHU de Toulouse, qui rassemble 150 établissements publics et privés en Midi-Pyrénées, embauche 3 000 médecins et 10 000 personnels hospitaliers, est désormais doté d’une structure qui vise à donner corps au concept de «formation tout au long de la vie».
«Un site d’exception et d’excellence a vu le jour», a déclaré en substance Jacques Léglise, directeur général du CHU de Toulouse, en ouvrant la séance des discours après une visite des salles de cours et amphithéâtre du Pôle. Plus de 80 personnes, dont de nombreux élus (Martin Malvy, président du conseil régional Midi-Pyrénées, Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse et président de Toulouse Métropole), personnalités du monde de la santé, architectes, ont fait le tour du propriétaire en fin de matinée.
«Le regroupement de la formation initiale et continue sur un même site concrétise ce concept et renforce la logique de parcours professionnel», indiquent les responsables du CHU dont l’avenir est tourné vers «l’innovation», comme l’a rappelé M. Léglise. L’établissement est résolument tourné vers le futur par le biais de son activité de recherche, notamment la recherche clinique. «Cette activité est impulsée également par le nouveau maillage de collaborations scientifiques entre les praticiens hospitaliers, les chercheurs (Inserm, CNRS, Inra, EFS et les instituts récemment lancés au centre hospitalier universitaire», confie la Région.
Côté architecture, probablement qu’on ne prend pas encore toute la mesure de cet édifice conçu par l’architecte Yves Lion (grand prix de l’urbanisme), alors que le chantier de la Cartoucherie, qui doit livrer 3 000 logements, n’est pas terminé. Le bâtiment blanc de cinq étages comprend deux ailes : le pôle enseignement situé le long du boulevard des Sports et le pôle administration, situé entre la voie du Toec et le jardin intérieur. Il est, entre autres, doté de trois amphithéâtres et – ce n’est pas courant – d’un distributeur automatique de vêtements.
Repères
Le chiffre : 36,5 millions d’euros. C’est ce qu’a coûté le Pôle régional, 50 % conseil régional et 50 % CHU. La ville a cédé les terrains d’une valeur de 3 M€ «à titre gracieux».
«C’est un site d’exception qui a vu le jour, un cercle vertueux entre la performance de la recherche et de la formation, pour les patients».
Jacques Léglise, directeur général du CHU de Toulouse
ALES Hôpital: être bien soigné à moindre frais ?
Elodie Boschet 16 septembre 2015 objectif Gard
Signature de la convention entre Jean-Claude Rousson, président de la Mutualité Française Languedoc-Roussillon et Roman Cencic, directeur de l’hôpital. EB/OG
Hier, le centre hospitalier d’Alès a signé une convention de partenariat avec la Mutualité Française Languedoc-Roussillon. Objectif : améliorer l’accès à des soins de qualité et à tarif maîtrisé.
Certaines personnes renoncent parfois à se faire soigner pour des raisons financières. Pour lutter contre l’inflation des dépenses hospitalières, la Mutualité Française a décidé de développer un nouveau conventionnement avec les hôpitaux. L’objectif est de permettre aux adhérents des mutuelles de connaître, dans leur région, les établissements conventionnés qui répondent à certains critères. Parmi eux, la dispense d’avance de frais et des tarifs maîtrisés pour les sommes qui restent à la charge des patients.
Par exemple, grâce à ce dispositif, le prix de la chambre particulière diminue de 7 % en moyenne dans les établissements conventionnés. « A l’hôpital d’Alès, il faut compter 35 euros par jour. Dans certains établissements privés, on peut grimper jusqu’à 90 euros ! » souligne Bernard Creissen, président de la commission conventionnement de la Mutualité Française. Pour Jean-Claude Rousson, président de la Mutualité Française Languedoc-Roussillon, ce dispositif est « une démarche solidaire visant à faciliter l’accessibilité aux soins et à offrir un meilleur service aux patients ». Patients qui restent bien entendu libres de s’adresser ou non à un établissement conventionné.
La signature de cette convention, hier après-midi, concerne le service de soins et de réadaptation de l’hôpital. Elle s’ajoute à celle signée en 2012 par François Mourgues, l’ancien directeur, pour les activités de médecine, de chirurgie et d’obstétrique (MCO). En Languedoc-Roussillon, près de 70 % des établissements, soit 28 hôpitaux, sont conventionnés.
Fermeture de lits dans les hôpitaux : la FHF prépare une « réaction nationale
Paris, le mercredi 16 septembre 2015 – La Fédération hospitalière de France (FHF) n’est plus depuis longtemps l’organe docile, acceptant, bon an mal an, les injonctions gouvernementales. Mais ces derniers mois, ses oppositions et réticences se sont mues en véritable colère et désormais, il semble que la FHF envisage de véritables actions de protestation et de résistance. Depuis plusieurs mois, l’organisation s’alarme en effet de la politique de fermeture de lits que tentent d’imposer les Agences régionales de santé (ARS). Déjà au printemps, Frédéric Valletoux avait pris la plume pour évoquer ouvertement la situation au Premier ministre. « Nous ne pouvons (…) comprendre dans la situation que nous vivons que la fermeture des lits apparaisse à certains responsables comme la solution miracle à l’amélioration de l’efficience de nos hôpitaux » dénonçait le patron de la FHF avant d’implorer Manuel Valls « d’annuler les consignes adressées par vos services aux directeurs généraux des ARS pour accélérer la fermeture des lits ». Il semble que la prière n’ait pas été entendue, car ces derniers mois, les pressions ont continué à s’exercer.
Mettre le gouvernement face à ses contradictions
Aussi, la semaine dernière, ce n’est plus au Premier ministre ou au ministre de la Santé que la FHF s’est adressée, mais aux directeurs des hôpitaux et aux présidents des commissions médicales d’établissement. C’est un appel à la résistance que l’organisation leur a lancé par mail en les invitant à « s’opposer avec fermeté » aux « injonctions » des ARS « dictées par des considérations comptables et technocratiques, contraires à l’intérêt général et aux valeurs de service public » affirme la FHF. Cette dernière poursuit en s’interrogeant dans ce qui ressemble à un véritable tract : « Qui peut aujourd’hui comprendre que les responsables ministériels et d’ARS demandent aux hospitaliers d’ouvrir des lits de toute urgence en décembre et, sitôt le printemps venu, d’engager des opérations drastiques de fermeture des lits ? », fustige la Fédération.
Enfin, cette dernière demande aux chefs d’établissement de l’alerter de toutes pressions des ARS en vue d’imposer des fermetures des lits, afin « d’orchestrer une réaction d’ampleur nationale qui prendra à témoin les responsables politiques et nos concitoyens ».
Il semble donc que la FHF prépare une véritable entrée en résistance, destinée à mettre les pouvoirs publics face à leurs contradictions. Déjà, à la veille de son université d’été qui s’est tenue début septembre, la FHF avait exprimé sa colère, en faisant remarquer combien étaient intenables les objectifs de réduction budgétaire avec la multiplication des accords salariaux concourant à une augmentation des dépenses.
Léa Crébat
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Pour-les-personnes-agees.gouv.fr: retour sur le portail des seniors
« Je crois que la mise en place de ce portail est une première réponse forte des pouvoirs publics aux attentes des personnes âgées, à leurs interrogations. Il permettra à nos aînés et à leurs proches d’envisager l’avancée en âge de manière plus apaisée. Avoir accès à l’information, c’est permettre aux personnes âgées, à leurs aidants, de mieux comprendre le monde qui les entoure, de donner de la lisibilité aux différentes solutions qui s’offrent à eux » a ajouté Laurence Rossignol, secrétaire d’Etat aux personnes âgées.
Parce que les aidants sont souvent démunis et mal informés sur les aides et les solutions existantes quand la perte d’autonomie de leur proche survient, la CNSA et le ministère de la Santé ont lancé en juin dernier le « bien nommé » portail Internet pour-les-personnes-agees.gouv.fr
Puis-je bénéficier d’aides financières pour être aidé à domicile ? Où trouver du soutien quand on aide une personne âgée et que l’on se sent fatigué ? Ma mère pourra-t-elle continuer à bénéficier de l’allocation personnalisée d’autonomie si elle vient vivre chez moi ?
Autant de questions que l’on se pose et autant de réponses que vous trouverez sur ce site web qui regroupe tout une palette d’informations officielles (donc fiables) et complètes, organisées en rubriques évoquant des situations courantes : « vivre à domicile », « vivre ailleurs temporairement », « choisir un hébergement », « bénéficier d’aides », « exercer ses droits », « aider un proche ».
Les proches aidants des aînés trouveront, dans cette dernière rubrique, différents articles présentant, entre autres, les lieux d’échange et de soutien situés près de chez eux, mais également les mesures existantes pour concilier vie professionnelle et rôle d’aidant (une vraie problématique de société). Des informations relatives aux mesures de protection juridique et les obligations de la famille y sont par ailleurs présentées. Enfin, ce site web fournit aussi des outils pour guider les ainés et surtout leurs aidants dans leur parcours
Afin de répondre aux questions des usagers qui n’ont pas accès à Internet ou qui souhaitent un contact direct, une plateforme téléphonique d’information est ouverte du lundi au vendredi, de 09h00 à 18h00, au 0 820 10 39 39 (0,15€ TTC la minute).
La sécurité du personnel soignant: une priorité pour l’hôpital de demain,
Par Cyril Dufresne Ascom France
Protéger les personnels soignants est un devoir prioritaire des responsables du système hospitalier
La violence à l’hôpital devient un phénomène de plus en plus préoccupant. Bien souvent en première ligne, le personnel soignant doit faire face à une hausse des actes d’agression qui se veulent le miroir de notre société. Dans ce contexte, la sécurité et l’assistance de ces derniers, devient un enjeu d’une importance capitale pouvant influer directement sur le bon fonctionnement de ces établissements de santé. En effet, l’angoisse et le stress vécus par les équipes soignantes peuvent avoir pour conséquence une baisse de leur efficacité et donc de la qualité des soins prodigués. Rappelons également que la protection des individus sur leur lieu de travail est un droit élémentaire reconnu par nos institutions.
Conjurer ces phénomènes de violence sera long et difficile, mais il est tout de même possible de travailler dès aujourd’hui sur l’amélioration de tous les facteurs susceptibles de générer ou prévenir cette agressivité. Comment ? Par la mise en place d’une organisation capable d’identifier, d’analyser et de réduire les risques. Le désengorgement des services d’urgence, la réduction des temps d’attente, l’amélioration de la qualité d’accueil et de l’accès à l’information marquent l’évolution des organisations internes et du management. Il y a là une réelle volonté de créer le nouvel hôpital de demain, plus fluide et moins stressant, ou tout est fait pour améliorer le parcours des patients au sein des établissements.
Des solutions existent !
D’une manière générale, la sécurité en milieu professionnel peut se définir par la capacité à équiper une personne d’un dispositif d’alerte et d’assistance utilisable en cas de problème, mais pas seulement en cas d’agression ! En effet, les chutes, malaises, immobilités prolongées et autres inclinaisons forcées, sont responsables de nombreux accidents professionnels au quotidien. D’autant plus que le rythme et la qualité des soins aujourd’hui prodigués par les soignants, imposent une mobilité au sein de l’établissement bien plus importante qu’auparavant.
La baisse des effectifs dans la fonction hospitalière doit s’accompagner de la mise en place de solutions capables d’apporter une protection efficace au personnel soignant, immédiatement utilisables et ayant déjà prouvé leur efficacité. Dans cet environnement, les dispositifs d’appel pour travailleurs isolés (DATI) s’avèrent être parfaitement adaptés aux situations de danger, quelles qu’elles soient. Concrètement, ces solutions permettent aux médecins et infirmières isolés, en situation de danger, de déclencher une alarme qui s’accompagne d’un système de localisation intégré, afin de permettre une intervention rapide. Ces solutions possèdent également la capacité de prendre en compte l’ensemble des alarmes des établissements (incendie, intrusions…) tout en les hiérarchisant et les priorisant selon leur degré d’importance, afin d’optimiser la gestion des nombreuses informations d’un établissement de santé.
Les directions d’établissements de santé se retrouvent actuellement face à plusieurs enjeux : satisfaire à l’obligation de protection de leur personnel soignant sur leur lieu de travail tout en remplissant leur devoir de prendre en charge, en toute circonstance, toute personne malade ou blessée, qu’elle soit victime ou auteur d’actes de violence.
Pour les soutenir dans cette mission, certains terminaux applicatifs peuvent s’avérer très efficaces. Ils permettent aux soignants de gagner en efficacité et en productivité, tout en garantissant un niveau de sécurité et de rapidité d’assistance optimale en cas d’urgence : trois priorités affirmées dans la mise en place de notre hôpital de demain.