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Apprendre les fondamentaux du BIM par un MOOC

Eric BARDOUILLET –    Délégué IHF  de la région BFC      –  28/03/2019

Ingénieur au CH La Chartreuse à Dijon – eric.bardouillet@chlcdijon.fr

Apprendre les fondamentaux du BIM par un MOOC

Le BIM (Building Information Modeling) deviendra une méthode de gestion des projets immobiliers aussi utile voir indispensable que la DAO aujourd’hui. Si vous n’êtes pas encore convaincu, mais que vous souhaitez avoir une vue d’ensemble des avantages et des contraintes que cela implique, l’INSA de Toulouse a élaboré une formation par un MOOC (Massive Open Online Courses ou e-learning gratuit) d’une dizaine d’heures réparties sur trois semaines à l’intention des Maitre d’Ouvrage (Collectivités local, bailleurs sociaux, Hôpitaux…).

Plusieurs ingénieurs et TSH ont participé à la première diffusion de ce MOOC en février 2019. Eu égard de la qualité du MOOC et des informations pragmatiques qui ont été diffusées, il est prévu une nouvelle session fin 2019 dont nous encourageons tous les collègues curieux ou hésitants à participer pour se faire une opinion sur l’opportunité de se lancer dans le BIM même à titre expérimental.

 

Apprendre les fondamentaux du BIM par un MOOC 1Cette formation comprend des témoignages de Bureaux d’Etudes, de Maitres d’Ouvrages de la région Occitanie qui se sont lancés, avec les coûts de missions et d’équipements ainsi les gains obtenus en termes de données techniques, de déroulement de chantier, de maintenance mais aussi de communication ou d’échanges immersifs avec les utilisateurs.

 

 

On (re)découvre pour les néophytes qu’il n’est pas prudent de lancer dans une première opération en Apprendre les fondamentaux du BIM par un MOOC 2full-BIM, que l’on doit se roder sur un niveau de collaboration partiel en fonction des ressources dont on dispose, que l’on peut se faire accompagner par des AMO-BIM afin de transférer des compétences qui seront rentabilisées dans les opérations suivantes. C’est une évolution progressive à l’image de la démarche qualité : Elle ne se décrète pas, elle s’acquiert sur des années avec une évolution des pratiques.

 

Ce MOOC comprend des vidéos de quelques minutes avec leur script, des questionnaires d’évaluation, un forum d’échange avec les participants et l’équipe pédagogique. Le volet juridique est abordé avec les contrats de mission BIM, les assurances et les impacts sur la loi MOP. Vous aurez un aperçu général du BIM et de son vocabulaire pour aborder une première opération mais vous ne serez pas BIM Manager, pas encore…

 

Apprendre les fondamentaux du BIM par un MOOC 3Vous serez surpris de manipuler vous-même et d’annoter une maquette 3D sur une visionneuse à télécharger gratuitement.  Il n’est donc pas nécessaire d’être équipé et formé avec des logiciels de conception de type REVIT©, Allplan© ou ArchiCAD© durant la construction mais conseillé si vous souhaitez modifier certains plans dans la phase d’exploitation. Un logiciel de gestion du patrimoine intégrant les données du DOE BIM organisées préalablement permettra de disposer toutes ces données pour les nombreuses années d’exploitation qui suivront. Il s’agit bien d’un processus collaboratif à long terme et avec nombreux aspects qu’il est utile de bien appréhender sans être expert à chaque domaine mais dont il faut déterminer les objectifs dès le début, d’où la notion de démarche itérative.

 

Certes, les formats IFC des objets BIM sont encore imparfaits et appelés à évoluer, les connecteurs entre logiciels sont en plein développement pour automatiser les échanges de données, toutes les entreprises Apprendre les fondamentaux du BIM par un MOOC 4ne sont encore prêtes … Mais sachant qu’il faut plusieurs opérations BIM pour être efficient, il peut-être opportun de se lancer maintenant pour avoir l’expérience lorsque le marché sera mature… ou peut-être attendre, ce MOOC est là pour donner quelques retours d’expériences de manière synthétique afin d’en juger par soi-même sans se déplacer et gratuitement !  Il nous faut trouver l’organisation permettant de dégager les trois heures hebdomadaires, l’enjeu est nécessaire pour anticiper l’évolution incontournable de notre métier.

 

Le plan BIM 2022 pour la toute la filière de construction française annoncé par le ministre Julien DENORMANDIE est placé sous le signe du volontariat, des outils commencent à être mis à disposition comme la plateforme d’échange KROQI gratuite et adaptée pour de petits projets. Nos collègues d’outre-Manche qui étaient dans l’obligation depuis des années de travailler dans le BIM, parlent d’un objectif d’économie de 20% à terme. Même si ces chiffres sont à prendre avec beaucoup de précautions, ils doivent nous amener à réfléchir sur le coût relativement faible de l’investissement.

Lors des prochaines Journées Nationales d’IHF (du 5 au 7 juin 2019 – Paris), désormais référencées Datadock, nous déterminerons des formations adapté au besoin hospitalier avec des organismes dont l’INSA. Les adhérents seront informés de l’avancée de ce sujet qui nous concerne pour de nombreuses années. Le forum BIM sur le site de l’IHF sera pour échanger et faire partager nos expériences qu’elles soient bonnes ou mauvaises, elles auront toutes leur utilité.

 

Qu’est-ce qu’un MOOC ?

Le MOOC Bâtiment Durable est une plateforme de MOOC (Massive Open Online Courses, en français Apprendre les fondamentaux du BIM par un MOOC 5« Cours en ligne ouverts à tous ») mise à disposition par des structures œuvrant dans le domaine du bâtiment durable. Elle permet à tous d’accéder gratuitement à des formations en ligne variées et de qualité où qu’ils soient dans le monde.

Par Lamiot — Travail personnel, CC BY-SA 3.0 https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=28940343,

Vous pouvez aller sur le site pour découvrir d’autres formations financées par l’ADEME et la DIRECCTE Occitanie : https://www.mooc-batiment-durable.fr/

Le site généraliste des MOOC sur tous thèmes (Langues , Informatique, …) édité par les principales universités, CNAM… : https://www.fun-mooc.fr/

Un MOOC n’est accessible que pendant une période limitée en raison des ressources que cela demande pour être réellement interactif avec l’équipe pédagogique.

L’INSA de Toulouse peut proposer des formations mixant e-learning (sur la base des vidéos du MOOC) et formation présentielles à distance (en visioconférence) avec des spécialistes du métier : http://www.insa-toulouse.fr/fr/formation/formation_continue/formations-qualifiantes/fiches-des-stages-batiment-construction-climatisation.html

Vœux 2019

Vœux 2019

L’OPQIBI recherche urgemment des instructeurs bénévoles

L’OPQIBI recherche urgemment des instructeurs bénévoles pour les domaines/techniques suivants :

  • Electricité (courants forts, courants faibles, éclairage, incendie)
  • Infrastructure (géotechnique, travaux publics)
  • Environnement (évaluation environnementale, génie écologique et biodiversité, déchets, eaux)
  • Fluides et génie climatique
  • Bâtiment (ingénierie générale, génie civil, gros œuvre et second œuvre)
  • Programmation

Information dans les 2 documents joints :

  • Organisation comités OPQIBI 040418
  • Fiche renseignements candidats comites 040418

Nous tenons à souligner que le bénévolat des instructeurs a une répercussion bénéfique sur le coût des qualifications. En effet, pour mémoire, une structures qualifiée détient en moyenne 6,5 qualifications pour la totalité desquelles elle verse en moyenne à l’OPQIBI 960 € HT par an. Nous tenons également à rappeler que l’OPQIBI rembourse les frais de déplacements des instructeurs participant aux comités de qualification à Paris.

HOSPITAL 21 : Donner un nouveau souffle à l’hôpital du 21e siècle

 

 

 

 

 

 

 

 

Du 29 au 31 mai 2018, la Paris Healthcare Week accueillera le 38ème séminaire annuel international du Groupe de Santé Publique de l’Union Internationale des Architectes.

https://www.parishealthcareweek.com/levenement/larchitecture-a-lhonneur/

Ce rendez-vous réunira les concepteurs spécialisés en santé les plus aguerris de la planète, apportant ainsi leur contribution aux réflexions préfigurant l’hôpital de demain. 25 pays seront représentés et un cycle de plus de 70 conférences seront proposées durant ce congrès.

Cette dynamique d’échange est une opportunité exceptionnelle pour la France et l’Europe, permettant aux ingénieurs hospitaliers mais également aux architectes, aux industriels ainsi qu’à tous les acteurs réfléchissant à l’avenir de nos établissements de santé, de partager leur vision sur l’évolution du parc hospitalier national et international tant au niveau architectural, technologique, qu’humain.

 L’hôpital de demain comme vous ne l’avez jamais imaginé !

Voeux 2018

Le Centre Hospitalier Le Vinatier Nouveau Centre de pédopsychiatrie ambulatoire de Meyzieu

Le Centre Hospitalier Le Vinatier, principal établissement public en santé mentale de la région Rhône-Alpes, a mis en service en septembre dernier un nouveau bâtiment dédié à la prise en charge des enfants et adolescents.

Initiée dans le cadre du regroupement des structures extrahospitalières du pôle de pédopsychiatrie, cette structure propose une offre de soin complète axée autour de quatre lignes de soins complémentaires : un centre médico-psychologique, un centre d’accueil thérapeutique à temps partiel, une unité parents-bébé et un hôpital de jour. L’ensemble des jeunes patients et leur famille bénéficieront désormais de locaux adaptés aux différents parcours de soins proposés, offrant également aux professionnels un outil de soin moderne.

Située à Meyzieu, en proximité des lieux de vie des jeunes patients et de leur famille et bien desservie par les transports en commun, cette nouvelle structure de 2000m² de SDO bénéfice également d’aménagement d’espaces verts, de dépose minutes et des places de stationnements, créant ainsi un site accueillant et adapté aux soins.

Le projet des architectes « Sextant Architectes » de Clermont Ferrand, construit en entreprise générale par le groupe SRC FLORIOT, est basé sur les principes suivants :

PARTI GENERAL ET INSERTION ARCHITECTURALE

Le Centre Hospitalier Le Vinatier Nouveau Centre de pédopsychiatrie ambulatoire  de Meyzieu

CONTEXTE ET ENJEUX

Le site dédié à l’opération est implanté à l’est de Meyzieu, en interface entre le centre-ville et la zone d’activités tertiaires en développement, au sein d’un quartier périurbain constitué de logements, d’équipements publics et de bâtiments à usage commercial et à l’architecture de type « industriel ».

Bordé au sud-est par une station-service, au sud-ouest par la façade arrière d’un supermarché, et au nord-ouest par une parcelle qui devrait accueillir un parking, il est desservi uniquement le long de sa façade nord-est par la rue Mélina Mercouri.

Le projet de construction du pôle de pédopsychiatrie à Meyzieu, a imposé  une réponse urbaine, architecturale et fonctionnelle particulièrement claire dans ce quartier en mutation.

une appropriation DU TERRAIN pour un projet protecteur ET PARTAGE

Le parti d’insertion du projet dans le site exploite les potentialités du terrain afin de ménager le maximum d’espaces verts tout en créant un environnement protecteur pour les enfants pris en charge.

Les intentions principales pour la conception du projet ont été :

  • Densifier pour libérer le maximum d’espaces extérieurs pour les jardins.
  • Construire une véritable protection, un « rempart », vis-à-vis des « nuisances » extérieures liées à la présence de la station-service sur la façade sud-est, et à la rue bordant le terrain au nord-est.
  • Concevoir un « filtre » protecteur vis-à-vis de l’arrière du centre commercial côté sud-ouest de la parcelle, une « forêt » à l’échelle du site, mouvante et changeante au gré des saisons.
  • Créer un espace enveloppant et contenant, où les enfants pourront être pris en charge en toute sécurité.

L’implantation du bâtiment sur la parcelle permet de libérer l’angle sud-ouest et donc implanter le jardin principal dédié à l’Hôpital de Jour, afin qu’il bénéficie d’un maximum d’ensoleillement.

Le projet se développe alors à l’opposé pour former un angle le long des côtés nord et est du terrain, et ainsi protéger le jardin des nuisances des équipements mitoyens, du trafic et du « bruit » de la Rue Mélina Mercouri.

Cette disposition permet, d’une part de créer un véritable écran visuel vis-à-vis de la station-service et d’autre part, de « construire » et de matérialiser l’alignement sur la rue pour signifier la volonté d’urbanisation de ce quartier.

 PARTI D’AMENAGEMENT ET  DE FONCTIONNEMENT

CLARIFIER L’ORGANISATION FONCTIONNELLE pour favoriser le reperage des familles

S’agissant d’un regroupement de différentes structures de prise en charge des enfants, le principe mis en place sur ce projet est de clarifier au maximum l’implantation dans le bâtiment de chaque secteur afin que les familles puissent s’orienter et se repérer facilement.

Les différents services du programme prennent place à l’intérieur d’un bâtiment en « L »le long de la rue Mélina Mercouri et de la limite sud-est. Ils se développent en strates successives sur 4 niveaux de plancher et un sous-sol.

Chaque secteur du programme se développe sur un seul et même niveau, excepté l’Hôpital de Jour qui s’organise de façon à regrouper l’ensemble de ses locaux sur 2 étages :

  • Au rez-de-chaussée sont implantés l’Hôpital de Jour et le hall d’accès aux autres secteurs ;
  • Au 1er étage, l’Hôpital de Jour occupe l’aile sud-est alors que le hall d’entrée principal des 3 autres services et les locaux communs du CMP et du CATTP se développent dans l’aile nord-est ;
  • Au 2ème étage, le CMP prend place principalement dans l’aile sud-est et le CATTP dans l’aile nord-est ;
  • Le 3ème niveau en attique le long de la rue est dédié à l’unité « parents-bébé » ;
  • Le niveau de sous-sol complet abrite un parking de 15 places pour le personnel, les emplacements des 2 roues, les vestiaires et les locaux techniques.

Les structures de soins sont ainsi regroupées dans une même entité, partagent des locaux communs tout en conservant leur autonomie de fonctionnement et bénéficient d’accès différenciés.

Cette organisation spatiale ménage aussi un véritable jardin clos, enveloppant et contenant pour les enfants ainsi qu’un deuxième espace extérieur sur la rue, traité en parvis végétalisé, premier lieu d’accueil de la nouvelle structure.

Des accès diferencies pour favoriser leur lisibilité  ET SEPARER LES FLUX

L’implantation du projet sur le terrain offre l’opportunité de créer des accès différenciés depuis la rue en fonction des modes d’accueil :

  • Côté nord, depuis le parvis d’accueil ouvert sur la Rue Mélina Mercouri, s’opère l’entrée principale des parents et des enfants pour le CMP, le CATTP et l’unité « parents bébé ». Cette entrée constitue un hall intermédiaire qui permet de rejoindre depuis les circulations verticales, le hall principal du CMP et du CATTP ainsi que le secrétariat d’accueil de l’Hôpital de Jour situés au niveau 1. L’unité « parents bébé » située au 3ème niveau est accessible directement depuis cette entrée et bénéficie d’une zone d’accueil interne au service.

Le parvis d’entrée dessert également un escalier extérieur, formant sas, pour accéder directement au hall du 1er étage sans passer par le hall intermédiaire du rez-de-chaussée.

  • A l’extrémité ouest du parvis d’entrée, s’opère l’accès de l’Hôpital de Jour, clairement séparé de l’entrée principale, pour les enfants qui viennent en activités thérapeutiques. Une allée bordée de végétation longe la limite ouest jusqu’à l’entrée au cœur des espaces dédiés aux activités. Cette allée, proche de l’arrêt minute pour la dépose des enfants, est sécurisée par un sas clôturé.
  • A l’extrémité est du parvis, s’organise un espace dédié aux véhicules de la logistique et du personnel qui dessert, d’une part, la rampe d’accès au parking et d’autre part, l’entrée de la zone logistique. Cet élargissement de voirie sert de stationnement minute pour les livraisons et d’« espace d’attente » à l’entrée de la rampe d’accès au parking qui est à sens unique et équipée d’un feu de signalisation.

Le parvis d’accueil est entièrement ouvert sur l’espace public, sans clôture, pour éviter tout sentiment d’enfermement et pour « dédramatiser » le lieu. Généreux et convivial, il invite à entrer. Il constitue aussi un espace transitoire, un espace-temps signifiant entre le domaine public et l’intérieur de la structure.

Une aire de dépose-minute et deux places de stationnement PMR sont aménagées. Des bancs installés sous des espaces ombragés permettent avant d’entrer, de prendre la mesure du lieu. Les enfants peuvent y passer un moment de détente avec leurs parents à l’entrée et à la sortie des consultations.

Le traitement architectural de la façade accompagne l’espace du parvis le long de la rue et confère à ce lieu sa dimension d’accueil.

A l’intétieur du projet, le bâtiment comporte :

  • Un noyau de circulations verticales principales comprenant un escalier et un ascenseur de grande taille (monte-malade) qui dessert l’ensemble des niveaux, du sous-sol au 3ème étage : le parking et les vestiaires, le CMP, le CATTP et l’unité « parents-bébé ».
  • Un escalier extérieur intégré dans l’architecture du bâtiment permettant d’accéder au hall d’accueil principal du niveau 1 directement depuis le parvis d’entrée.
  • Un ascenseur monte-personnes ainsi qu’un escalier distribuant en interne les 2 niveaux de l’Hôpital de Jour.

Cette disposition permet une distribution claire et efficace tout en préservant l’autonomie des services.

Une CONCEPTION simple pour faciliter l’appropriation des lieux 

A chaque étage, un hall d’accueil largement éclairé naturellement et desservi par le noyau de circulation principal distribue de manière identique les 2 entités du niveau :

  • Au niveau 1, côté ouest, les locaux communs au CMP et au CATTP ainsi que la salle de réunion et la détente du personnel, et côté est, les bureaux de consultation et certaines salles d’activités de l’Hôpital de Jour.
  • Au niveau 2, côté ouest, le CATTP, et côté est, le CMP.
  • Au niveau 3, l’unité « parents bébé »

Les niveaux 1 et 2 s’organisent selon le même principe, hormis l’espace d’accueil commun, et dans la même volumétrie, le niveau 3 est partiel et forme un attique.

L’organisation intérieure est simple et compacte.

Les circulations éclairées naturellement se prolongent visuellement sur l’extérieur par des baies vitrées à chacune de leur extrémité, bannissant les fonds de couloirs noirs et « inquiétants ».

La majeure partie des locaux est implantée sur les façades est, ouest et sud.

Seuls sont implantés en façade nord les locaux de services, quelques bureaux et les salles d’attente. Celles-ci sont en relation avec la rue et « l’extérieur », et n’ont pas de vue directe sur le jardin des enfants de l’Hôpital de Jour afin de préserver l’intimité de ce lieu.

Les grands espaces du programme occupent systématiquement les extrémités de chaque aile du bâtiment : les salles de psychomotricité, de réunion, de jeux de rôle, de groupe et la salle de bain thérapeutique.

Les espaces communs du CMP, CATTP et de l’Hôpital de Jour

Au centre du bâtiment, au 1er étage, est positionnée l’unique salle d’attente générale, conformément au programme, pour le CMP, le CATTP et l’Hôpital de Jour. Cet espace entièrement vitré et baigné de lumière naturelle, est sous « la surveillance » du secrétariat général jumelé avec celui de l’Hôpital de Jour pour faciliter l’accueil des familles se rendant en consultation.

Cet espace commun d’accueil est traité selon un principe de « boîtes » colorées et transparentes qui permettent d’ouvrir l’espace, de participer au repérage des lieux et d’animer les perceptions.

Le CMP et le CATTP

Ils s’organisent sur un seul et même niveau au 2ème étage et sont distribués depuis un hall par deux entrées distinctes.

L’infirmerie du CMP est contiguë à la salle d’apaisement du CATTP.

Les bureaux d’entretien des familles sont situés « en tête » de chacun des 2 services.

L’unité « parents bébé »

Cette unité occupe le dernier étage qui est partiel et se développe principalement le long de la façade sud-ouest : d’un côté les salles d’activités et la salle de bain, et de l’autre, le secrétariat qui fait office d’accueil, la salle d’attente contigüe et vitrée et les deux salles de consultation.

Ce niveau, largement vitré, bénéficie d’une lumière tamisée pour accueillir les bébés. Les vitrages sont rendus semi-translucides par l’impression de sérigraphie et sont protégés de l’ensoleillement grâce au débord généreux de la toiture.

L’Hôpital de Jour

Ce secteur est différent dans sa conception.

Il s’organise sur 2 niveaux, le rez-de-chaussée et le 1er étage, reliés entre eux par un ascenseur et un escalier de façon indépendante du reste du bâtiment.

Le rez-de-chaussée est entièrement consacré à ce service avec les 2 lieux de vie, la salle à manger, une partie des salles d’activités et la logistique. Il bénéficie d’une entrée réservée aux enfants déposés par la famille ou par une tierce personne. Cette entrée est un filtre de sécurité où le personnel prend en charge directement les enfants qui transitent ensuite par le sas des vestiaires avant de rentrer dans le secteur.

Ce niveau s’organise autour des deux lieux de vie qui s’affirment par leurs volumes autonomes. Deux boîtes de couleur, deux « cabanes » sortent de la volumétrie du bâtiment pour s’installer dans le jardin. Deux repères pour les enfants autour desquels vont s’organiser les salles d’activités et la salle à manger.

De même, le pôle soins (bureau infirmier, infirmerie, salle d’apaisement) est implanté en rez-de-chaussée et à proximité immédiate des lieux de vie et du jardin.

Les espaces de vie et la salle à manger bordent et accompagnent le jardin des enfants. Ces lieux de vie commune s’ouvrent généreusement et se prolongent sur le jardin, reliés entre eux par une terrasse qui constitue une véritable « pièce extérieure » complétant les espaces intérieurs.

L’accès interne aux locaux de ce service situés au 1er étage s’effectue par un ascenseur positionné à la jonction des deux ailes en rez-de-chaussée et débouchant à l’entrée de l’Hôpital de Jour au niveau 1.

Cet étage accueille des bureaux et des salles d’activités dans une volonté de mixité ainsi que le suggérait le programme. La localisation des différents espaces bureaux et salles d’activités de l’Hôpital de Jour n’est pas figée dans le projet et peut être évolutive en fonction des besoins.

un espace protege et apaisant : LE JARDIN DES ENFANTS de l’hôpital de jour

Le travail sur la compacité induit par le programme nous engage à limiter l’emprise au sol du bâti avec des niveaux qui se superposent, selon une conception qui favorise les échanges, facilite le fonctionnement et minimise les déplacements pour un personnel très sollicité dans ce type d’établissement.

Ainsi une place importante est laissée au jardin de l’Hôpital de Jour qui constitue le prolongement nécessaire à la prise en charge des enfants dans le projet.

Il offre un espace contenant où la présence de la nature demeure mesurée. C’est un lieu ouvert, mais protégé, « naturellement » clos par les bâtiments qui l’entourent sur deux de ses côtés et par le préau, et est à l’abri des regards depuis la rue et les avoisinants.

Il constitue un prolongement naturel des espaces de vie. De grandes terrasses offrent une aire de détente et de jeu. Quelques arbres à hautes tiges apportent ombre et fraîcheur. Une « forêt » borde la limite sud pour former un écran visuel vis-à-vis du centre commercial. Surfaces minérales alternent avec espaces plantés, un chemin offre un parcours en boucle ponctué d’espaces de jeux pour les enfants, un préau abrite du soleil et de la pluie, de longs bancs étirés offrent des moments de détente…

Un aménagement paysager pour ne faire « qu’un » avec le batiment

Le concept

Les deux espaces extérieurs sont arborés par une strate d’amélanchiers afin de créer une référence unitaire sur l’ensemble du site. Cette strate rassemble les différents lieux et permet la création de micro-jardins différenciés et mis en place à l’image d’un tapis végétal.

Ces espaces à ciel ouvert sont mis en relation par la continuité d’un ensemble de dalles en béton noir de différentes tailles selon un calepinage précis, délimitées par des joints végétalisés (soleirolias, bulbes, sedums, pelouse). Dans les zones liées aux déplacements, les joints sont sans espace ou remplis de sable stabilisé avec une résine souple sablée.

Depuis le parvis d’entrée, les bancs forment des « tirets » qui accompagnent les parents et les enfants. Le positionnement du jardin d’entrée, largement ouvert sur le domaine public, le dispose tout naturellement à accueillir les familles.

Les limites et les espaces « centrés » sont plantés de façon plus ou moins dense de manière à créer des ambiances différentes.

La limite longeant le parking (en projet) prend la dénomination de « corridor », il prolonge le parvis d’accueil jusqu’à l’entrée, en alcôve, de l’Hôpital de Jour.

La limite arrière est fortement plantée (chênes verts et amélanchier), elle devient un véritable filtre.

Le bosquet arrière est essentiellement planté d’amélanchier lamarckii et de quercus ilex en cépées à feuilles persistantes. Son statut est d’assurer les continuités d’un bout à l’autre et dans toutes les directions possibles. C’est aussi un espace magique, la « forêt enchantée », où l’enfant trouvera des cachettes, des bancs et la cabane du jardinier (outils, arrosoirs, nichoirs,…), le préau prolongera cet espace fermé pour abriter les enfants.

Au plus prés de la façade vers les lieux de vie, les enfants auront la possibilité de créer des plantations entre les dalles qui reprennent l’image des plates-bandes horticoles.

Ce jardin se présente comme un espace évolutif où l’imaginaire de l’enfant peut s’exercer.

La stratégie végétale

Le sous-bois clair du parvis d’entrée est constitué d’une strate arborée et changeante : chaque décalage constitue la possibilité de ponctuer le parcours de structures herbacées différentes (luzule, gaura,…) par la constitution de méga-phorbaies (associations florales spectaculaires).

On va ainsi, du plus minéral (entrée) au plus végétal vers le fond du jardin clos.

La plantation plus ou moins dense assure au sol une pénétration de la lumière éclairant les tapis d’anémones, de filipendules et de scilles. Ce grand tapis d’herbes et d’aulx est constitué de touffes de luzules et de bulbes de toutes les couleurs et de toutes les saisons émergeant entre les dalles.

Les sols

Les surfaces liées aux piétons sont en béton sablé noir gris bleuté.

Les parcours secondaires sont en stabilisé et en bois (platelage Massarunduba avec certification développement durable / FSC) ou en sol souple à l’image de tapis posés ici et là.

Certaines zones sont en matériaux souples type « aire de jeux » (granulats de caoutchouc avec résine).

Le parcours en forme de « boucle » pour les jeux et pour les vélos est marqué par des clous podotactiles en inox  émaillé de couleurs vives afin de faciliter le repérage sur les dalles béton.

La lumiere naturelle pour diversifier les perceptions

Malgré la compacité du projet, nous avons conçu une architecture capable d’offrir des vues diversifiées et de faire entrer la lumière à l’intérieur du bâtiment. La lumière, comme « facteur de vie », habite les espaces, anime les circulations.

Créer des échappées visuelles sur le quartier.

Irriguer de lumière naturelle les circulations et capter le soleil du matin mais aussi du soir.

Ménager des porosités entre les volumes, comme autant de repères.

Les circulations qui relient les locaux ne sont pas de simples couloirs sombres. Les articulations entre les différents volumes définissent des « espacements », éclairés naturellement, des lieux où l’on peut s’arrêter, où la rencontre et l’échange sont rendus possibles.

Les couleurs, les matières, les jeux d’ombre et de lumière, la variété des vues, introduisent une diversité des perceptions et dynamisent le vécu du lieu, tout en permettant les repères nécessaires dans ce type de projet.

UN BATIMENT « SINGULIER » dans son EXPRESSION ARCHITECTURALE

 Dans ce site en pleine mutation et qui semble encore  « chaotique », le bâtiment doit émerger et devenir un repère pour les familles qui emmènent leurs enfants en consultation. Il doit être à la fois rassurant, protecteur, convivial et accueillant, mais il doit aussi constituer un signal, porteur de l’urbanisation à venir du quartier.

Le bâtiment s’inscrit à l’intérieur d’une volumétrie simple, formant un « L », à l’intérieur de laquelle s’opèrent des émergences, des retraits, des décalages, des creux et des profondeurs créant une composition dynamique.

Une architecture sobre mais une architecture vivante, changeante et qui s’enrichit du jeu des volumes.

Une architecture en résonnance : entre les pleins et les vides, entre la verticalité du volume « clair » le long de la rue et l’horizontalité du bâtiment « sombre » qui accompagne le parvis d’entrée,  entre le rythme des fenêtres qui ponctuent de manière aléatoire les façades, entre les renfoncements et les émergences…

Un jeu entre contenant et contenu, entre absorbant et réverbérant, opacité et transparence, clair et sombre.

Une composition chromatique aussi, à l’intérieur de laquelle s’instaure un dialogue : entre le blanc de l’enduit et le gris sombre de la véture, entre le camaïeu des teintes chaudes qui animent la véture et les petits percements aléatoires aux couleurs plus froides qui ponctuent la façade et, telle une constellation, scintillent la nuit tombée comme autant d’étoiles.

Une architecture « dynamique »  par les touches de teintes vives qui créent une vibration sur les façades, par le rouge et le jaune des lieux de vie qui « habitent »  le jardin, par l’orangé des renfoncements creusés dans cette peau sombre comme autant de vie et d’énergie contenue à l’intérieur du projet

Tantôt poinçonnées, perforées, découpées ou creusées, les façades ne sont pas unitaires, figées, monotones, banales.

Autant d’éléments qui qualifient l’opération à l’échelle de ce quartier en mutation.

Ce bâtiment ne s’identifie pas comme un lieu « médical ». Il doit participer à la dédramatisation de la situation des enfants qu’il accueille.

Il est différent, atypique, il est « autre ».

Il doit devenir familier et « sympathique », il accompagne les familles et évoque un ailleurs pour les enfants.

Le bâtiment « parle », il raconte une histoire, la couleur prend le pas petit à petit sur le sombre, peut-être l’idée d’une métamorphose possible…

 

 

 

Guide accessibilité

Guide accessibilité aux soins MNH IHF

 

Guide-Accessibilité-IHF-APHP-APACT

Guide-Accessibilité IHF APHP APACT

Guide-Accessibilité IHF APHP APACT

Vœux 2017

Vœux 2017

Groupe de travail sur la base d’Angers

INFORMATION I.H.F

Chers collègues,

La Base d’Angers, base de données comparatives entre établissements publics de santé, est devenue au fil des ans un référentiel courant pour ces établissements et leurs tutelles lorsqu’ils veulent situer leur position sur certains segments d’activité (benchmarking).
Certains de nos collègues qui ont travaillé sur ce référentiel y trouvent de nombreuses insuffisances ou distorsions dans le domaine de l’ingénierie et de l’exploitation/maintenance technique pour lesquelles il serait souhaitable d’apporter des améliorations de façon à consolider cet outil (voir pièce jointe).
A l’initiative de Richard PEREZ, chef du département exploitation maintenance au CHU de Nancy, IHF souhaite composer un groupe de travail sur cette thématique.
Il s’agit d’un enjeu stratégique important qui nous concerne tous parce qu’il est directement lié aux budgets qui sont alloués à nos activités.
Merci aux volontaires pour ce groupe de travail de se déclarer auprès de ri.perez@chu-nancy.fr, avec copies à jroos73432@aol.com et secretariat@ihf.fr
Bien cordialement
Jacques Roos
Président IHF

base d’Angers

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